The dean on the raft. A critical plea for the combination of Ted Schatzki’s and Jean Hillier’s socio-spatial approaches.

Dans cet article, je plaide pour la combinaison des approches de Theodore Schatzki et de Jean Hillier. La première partie identifie et discute les aspects centraux de l’approche des emplacements sociaux de Schatzki et de l’approche de la planification stratégique de Hillier. Ensuite, j’argumente que...

Ausführliche Beschreibung

Bibliographische Detailangaben
Link(s) zu Dokument(en):IHS Publikation
1. Verfasser: Jonas, Michael
Format: Article in Academic Journal PeerReviewed
Veröffentlicht: Association Espaces Temps.net 2015
Beschreibung
Zusammenfassung:Dans cet article, je plaide pour la combinaison des approches de Theodore Schatzki et de Jean Hillier. La première partie identifie et discute les aspects centraux de l’approche des emplacements sociaux de Schatzki et de l’approche de la planification stratégique de Hillier. Ensuite, j’argumente que l’approche de Schatzki serait plus convaincante et intéressante pour la recherche en géographie si elle intégrait des aspects de pouvoir, qui sont, eux, centraux dans l’approche de Hillier. Suivant la perspective appelée « radicale » du pouvoir de Lukes (2005), plusieurs concepts sont discutés et intégrés dans celui des arrangements socio-spatiaux et des niveaux d’échelle des pratiques. Partant de là, je suggère que la théorie à plans multiples de la planification spatiale peut être élargie grâce à la conception des pratiques de Schatzki, ceci à condition d’abandonner le sens spécifique du concept de « dispositif » de Foucault, incompatible avec l’argumentation centrée autour de l’activité que favorise Hillier. Contrairement à une perspective foucaldienne stricte dans laquelle les phénomènes spatio-temporels sont appréhendés en tant que dispositifs de pouvoir et les activités individuelles négligées, la combinaison des approches de Schatzki et de Hillier permet de concevoir une théorie qui comprenne la socialité et la planification spatiale comme un processus bottom-up qui émerge de l’activité des entités et des sites contextualisants dans la forme d’agencements socio-spatiaux et de pratiques planificatrices. Enfin, je résume les avantages de la combinaison des aspects centraux des deux approches.